L’exploration géologique comprend tous les stades de travail requis pour arriver à la découverte et la première délimitation d’un gisement minéral d’intérêt économique potentiel. Elle a pour première démarche l’identification d’une grande cible régionale, sur la base de recherche essentiellement bibliographique.

Après le choix de la substance minérale dont l’étude de marché et l’intérêt national sont fait au préalable, un support cartographique est présenté à l’aide des photos aériennes (mises à jour par la télédétection) pour identifier les différentes cibles et détecter les différentes anomalies qu’on peut individualiser par la géophysique aéroportée.

Depuis la première étape qui est la planification jusqu’à l’estimation de ressources ; on est amené à prendre des décisions sur les techniques qui seront adéquates pour la découverte et la quantification du gisement.

Ces techniques utilisées dépendent :

1. contexte géologique (zone convergente, divergente, milieu stables…),
2. types de gisement (VMS, MVT…) ;
3. des caractéristiques physico-chimiques (conductivité, densité, magnétisme…) du gisement.

A la fin, on fait un bilan des travaux géologiques, gîtologiques et d’exploration qu’on détaillera dans un rapport tout en mettant l’accent sur le log lithostratigraphique, les différentes structures, les types de minéralisations rencontrées et les travaux réalisés.

L’étude géophysique a pour but d’étudier les propriétés physiques du globe terrestre. Pour cela, le géophysicien se repère dans l’espace et le temps. Les trois mots clefs qu’il a toujours à l’esprit sont : dynamique, structure et échelles.

L’objectif principal de la géophysique est de déduire les propriétés physiques et la constitution de la Terre (ou d’autres corps du système solaire), à partir des phé- nomènes physiques qui leur sont associés, par exemple, le champ géomagnétique, le flux de chaleur, la propagation des ondes sismiques, la force de pesanteur, etc.